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31/08/2009

_Robert A. Heinlein et la pédagogie du réel_

Robert A. Heinlein et la pédagogie du réel : Ugo BELLAGAMBA & Eric PICHOLLE : Editions du Somnium (série "Science & fiction à Peyresq" #1) : 2008 : pas d'ISBN : 228 pages (y compris annexes et index) : 30 Euros pour un TP illustré (photos couleurs ou N&B) accompagné d'un DVD reprenant les vidéos de l'évènement, tirage limité à 40 exemplaires (il ne semble plus en rester de disponible).

RAH et la pédagogie du réel.jpg

Cet ouvrage est consacré aux minutes des Premières Journées Interdisciplinaires Sciences & Fictions de Peyresq (ouf !). Cette rencontre s'est tenue en 2007 dans ce village de Haute Provence. Le but de ces réunions est de rassembler des universitaires de toutes les disciplines (tant scientifiques que littéraires) pour une réflexion autour de la SF. Le choix de RAH pour inaugurer cette série de conférences que l'on espère appelée à durer est à la fois dû au fait que 2007 correspond au centenaire de la naissance de l'auteur et à l'intérêt marqué pour cet écrivain de la part des organisateurs.

Waldo & Magic Inc (Pyramid 1963).jpg

Assez fractionné, l'ouvrage commence après plusieurs liminaires par un premier chapitre biographique d'une quinzaine de pages rédigé par William H. Patterson (le "Heinlein scholar" officiel, adoubé par tous les ayants droits). Puis viennent cinq chapitres qui sont les comptes-rendus d'autant de "panels" (modérés) sur des thèmes variés : SF et découvertes scientifiques, comment faire lire de la SF aux jeunes, les techniques narratives de RAH, la SF comme expérience de pensée et le mystère des opinions de Heinlein. Ces chapitres sont entrecoupés de deux courts essais (Bozzetto & Picholle). Cette partie "débats" est suivie par la traduction pour la première fois d'un texte théorique de RAH qui date de 1957 (on le trouve en VO dans The science fiction novel). On trouve ensuite plusieurs annexes : une sorte de bibliographie illustrée de Heinlein et une bibliographie des oeuvres citées, une nécrologie de Clarke, une article sur le village de Peyresq, une liste de participants (avec leurs coordonnées) et un index (thématique et d'auteurs, les textes étant référencés dans la partie précédente). le tout est agrémenté de photos du site ou des intervenants.

The science fiction novel.jpg

Il faut tout d'abord préciser que l'exercice qui consiste à transcrire par écrit le contenu d'un panel est particulièrement difficile (rares sont ceux qui s'y risquent) et offre toujours un résultat assez mitigé. Chose logique quand on essaie de condenser un long (et parfois passionné) débat en une dizaine de pages. A ce titre, l'idée du DVD (malgré une qualité d'image perfectible, en tout cas sur mon micro) est excellente et se suffit presque à elle-même puisqu'elle permet d'entendre les propos de chacun. Bien évidemment, le texte résultant perd en exactitude et en structuration ce qu'il gagne en spontanéité.

Waldo & Magic Inc (Pan 1969).jpg

Paradoxalement, ce sont alors certains textes préparés à l'avance qui nuisent grandement à la crédibilité du projet. Les qualités de la biographie de Patterson sont par exemple complètement annihilées par une conclusion ridicule. Eric Picholle parle de texte "militant" (un terme qui me rappelle bien quelque chose) mais dire que Heinlein est "à l'origine" (je cite) de 1) le développement de la SF, 2) la contre-culture des années 60, 3) le mouvement libertarien et 4) l'élan vers l'espace est faire preuve soit d'une prétention sans borne par personne interposée soit d'un aveuglement inquiétant. Dans le même registre, Bozzetto attaquant son article sur les rapports entre Verne et Heinlein par une jolie petite note qui nous apprend que des romans comme A la poursuite des Slans ou Le monde des non-A sont "issus d'une utilisation de nouvelles préalables" ou nous expliquant que dans Marionnettes humaines des extraterrestres "prennent l'apparence" des hommes (confusion avec Finney ?) donne juste envie d'envoyer valser le livre plutôt que de continuer à lire un auteur qui ne se donne même pas la peine de vérifier ses dires (mais ce n'est pas la première fois, voir http://ghor.hautetfort.com/archive/2008/11/24/la-science-...).

The puppet masters (Signet 8th).jpg

La pièce maîtresse de cet ouvrage étant le long (quarante pages) essai de RAH, il convient de dire que, s'il est d'un intérêt historique certain à la fois pour l'étude de l'auteur et pour celle du genre, il est finalement assez connu et disponible (en VO) et qu'il date surtout de plus de cinquante ans. Il est d'ailleurs profondément ancré dans la SF américaine de cette époque (la liste des romans évoqués est d'ailleurs parlante). La pertinence des théories de Heinlein (qu'il fera d'ailleurs évoluer comme le dit le traducteur) pour comprendre la SF d'aujourd'hui est donc assez limitée.

The puppet masters (Signet 12th).jpg

Le dictionnaire des oeuvres cités est assez intéressant pour qui ne mesure pas l'étendue de l'oeuvre de RAH et la présentation est agréable même si la logique ayant présidé au choix des couvertures (EO, réédition, réimpression) et des éditions mentionnées (partielles) n'est pas claire. A part cela, il y a quelques petites scories purement bibliographiques sans importance comme un Flot du temps chez OPTA en 1958. Les autres annexes (nécrologie, présentation des partenaires) sont, à mon avis, dispensables.

Double Etoile (RF 1958).jpg

Même si l'ouvrage gagnerait à être "resserré" pour cause de structure peu lisible, il faut surtout le prendre comme un substitut à la participation à ces journées (pour ceux qui habitent fort loin comme moi). A ce titre il remplit parfaitement son rôle malgré les limitations intrinsèques de ce type de compte-rendu. C'est aussi une initiative à soutenir.

 

Note GHOR : 2 étoiles

27/08/2009

_Cosmic engineers : A study of hard Science Fiction_

Cosmic engineers : A study of hard Science Fiction : Gary WESTFAHL : Greenwood Press (série "Contributions to the study of SF & F" #67) : 1996 (pour la première impression) : ISBN-10 0-313-29727-4 : 148 pages (y compris index et bibliographie) : coûtait 50 USD pour un HC sans jaquette sur mon exemplaire, qui, au vu de la ligne de chiffres de la page de garde est une deuxième impression.

Cosmic engineers.jpg

La Hard Science est, en bon sous-ensemble de la SF, un sous-genre de celle-ci qui pose exactement les mêmes problématiques de définition. De la même façon que l'on s'amuse depuis des lustres à tenter de définir la SF en une jolie expression synthétique, on essaie (certes depuis un peu moins longtemps) d'isoler les caractéristiques propres à la Hard Science. C'est donc Gary Westfahl qui s'attelle à cette tâche dans cet ouvrage paru chez Greenwood, un des spécialistes de l'édition d'ouvrages de référence, essentiellement à destination des bibliothèques.

SOS Lune (FN 1962).jpg

Organisé en sept chapitres principaux partiellement inédits (ainsi qu'une introduction et une conclusion), ce livre peut se diviser en deux grandes parties. La première est consacrée à la Hard Science "en général" et couvre l'histoire du concept (de Gernsback jusqu'à la fin des années 80), fait participer les auteurs (principalement Hal Clement) en montrant comment ce sous-genre est perçu par ceux-ci et quelles sont les procédures d'écriture qui lui sont propres et revient finalement dans le passé pour découvrir d'autres exemples de HS dans la proto-SF. Cette partie est suivie par trois chapitres consacrés chacun à une oeuvre emblématique : A fall of Moondust (Clarke), Mission of gravity (Clement) et Between the strokes of night (Sheffield). L'ouvrage se termine par une bibliographie (qui ne liste que les ouvrages cités dans le texte et renvoie pour le reste à un article de SFS) et un index.

Between the strokes of night (Baen 1996).jpg

Comme à son habitude le travail de Westfahl est de qualité, mêlant recherches approfondies et opinions tranchées (voire polémiques). Les parties historiques sur l'émergence du concept au sein de l'ensemble plus vaste qu'est la SF sont particulièrement intéressantes et permettent surtout de ce rendre compte du flou générale qui entoure cette notion de HS. Entre SF relativement rigoureuse à la Anderson, extrapolations scientifiques à la Benford et "TP de physique" à la Clement, on trouve un vaste spectre de textes. Du coup, il n'est pas étonnant que HS soit parfois employé comme simple synonyme de SF, la partie devenant alors le tout.

Variations on a theme by sir Isaac Newton (NESFA 2000).jpg

Malgré ses qualités, deux points principaux m'ont gêné dans cet ouvrage. Le premier est d'ordre strictement mercantile, à savoir que 150 pages (dont 30 d'annexes), très aérées et seulement partiellement inédites pour la modique somme de 50 USD représentent un tarif aux limites de l'acceptable. Le second est lié au choix des ouvrages étudiés en profondeur dont deux (le Clarke et le Sheffield) me semblent se situer aux marges de la Hard Science. Un esprit soupçonneux pourrait d'ailleurs penser que l'inclusion du texte sur Clarke (une assez banale histoire d'exploration lunaire proche de l'anticipation technologique) est due au fait qu'il s'agit d'une reprise d'un travail déjà effectué. 

Les naufragés de la Lune (FN 1962).jpg

C'est malgré tout un ouvrage qui offre de nombreuses pistes de réflexion et d'interrogation sur un sujet problématique ("la Hard Science c'est quoi ?") à partir d'éléments factuels et historiques indiscutables.

 

Note GHOR : 2 étoiles

24/08/2009

_Contrary modes : Worldcon 1985_

Contrary modes : Worldcon 1985 : Jenny BLACKFORD & Russell BLACKFORD & Lucy SUSSEX & Norman TALBOT : Ebony Books : 1985 : ISBN-10 0-9590655-2-0 : 155 pages (y compris bibliographie, mais pas d'index) : un livre à peu près introuvable (éditeur australien) d'un format A4 avec couverture souple.

Contrary modes.jpg

Cet ouvrage australien rassemble des essais présentés lors de la convention mondiale de 1985 (Aussiecon Two) qui s'était déroulée cette année-là à Melbourne. C'est l'une des premières tentatives d'une publication universitaire 'locale' sur la SF puisqu'il n'existe guère de précédents à cet ouvrage si ce n'est The stellar gauge paru en 1980. On y retrouve les plumes habituelles du petit monde de la réflexion sur le genre en Australie avec des écrivains comme Turner ou Blackford, des spécialistes du cinéma comme Baxter ou des universitaires comme Van Ikin. 

The stellar gauge.jpg

Ce recueil comporte dix essais de taille variable que l'on peut vaguement grouper en trois catégories. La première concerne "le monstre comme héros" avec quatre textes : un premier assez général sur concept qui commence avec les contes de fée ou Frankenstein, deux sur Wolfe et sa tétralogie (à l'époque) de Teur, une chose assez logique vu que celui-ci était l'hôte d'honneur (GoH) de la convention et un sur Stranger in a strange land. La deuxième partie (3 essais) dresse un panorama de la SF Australienne avec en particulier un focus sur les deux premiers Mad Max. Quant à la troisième partie (3 textes) elle revient à des 'aliens' plus proches de nous à savoir la partie féminine de l'humanité.

Mad Max Au-delà du dôme du tonerre (JL 1985).jpg

On ne peut pas dire que cet ouvrage soit profondément novateur avec son n-ième passage en revue des circonvolutions de l'oeuvre de Wolfe et son traitement du texte le plus connu de RAH. De la même façon, l'analogie faite entre les extraterrestres et les femmes où l'on en conclut que les premiers sont vus comme plus humains que les dernières était, même à l'époque, un sujet "bateau" et déjà présenté de façon plus brillante et convaincante par Russ et l'école féministe. Les vraies bonnes surprises sont plutôt à chercher du côté des analyses sur la SF Australienne qui permettent une vision 'de l'intérieur' d'une partie du genre qui possède des caractéristiques spécifiques. C'était là une des premières approches 'géographiques' qui culmineront avec le magistral Strange constellations.

Strange constellations.jpg

On pardonnera aussi à ce pionnier un petit côté amateur, tant dans la présentation (une couverture d'un superbe orange pétant illustrée de collages surréalistes), que le format (probablement peu solide à l'usage) ou la mise en page.  Un peu légers aussi sont l'absence d'index (gênante) et la bibliographie très aérée (moins d'une dizaine de titres). Il n'en reste pas moins que le contenu est du niveau de n'importe quelle publication universitaire consacrée au genre et offre parfois un regard neuf venu de l'hémisphère austral.

 

Note GHOR : 2 étoiles

21/08/2009

_Concordance to Cordwainer Smith (Third edition)_

Concordance to Cordwainer Smith (Third edition) : Anthony R. LEWIS : NESFA Press : 2003 : ISBN-10 1-886778-25-6 : 189 pages (y compris bibliographie) : 13 USD pour un TP disponible chez l'éditeur (www.nesfa.org).

Concordance to Cordwainer Smith (3rd edition).jpg

Ce livre est une concordance de l'oeuvre de Cordwainer Smith, c'est à dire un dictionnaire commenté et analysé des termes inventés qui apparaissent dans l'oeuvre de ce dernier et plus particulièrement dans le cycle de l'Instrumentalité. Cet ouvrage est la troisième version de cette concordance (la seconde était au format A4 avec reliure à spirale et faisiat plus 'amateur' tout en étant typique de la production NESFA de l'époque) initialement parue en 2000. Cet exemplaire est en plus une réimpression datant de 2003.

Concordance to Cordwainer Smith (2nd edition).jpg

Publié par NESFA Press, un éditeur qui a l'intégrale de Smith à son catalogue, ce dictionnaire est un projet porté depuis de longues années (1968) par Lewis, un des experts sur cet auteur. Comme son nom l'indique, c'est un recensement alphabétique des termes inventés par Smith. Celui-ci étant un excellent linguiste, il a logiquement parsemé son oeuvre de nombreux noms inventés (lieux, personnages, objets, concepts et titres de nouvelles ou de recueils). Lewis les liste donc (de A'gentur à Yuen), les définit en quelques lignes, les localise dans l'oeuvre de Smith (dans quel(s) texte(s) les trouve t-on ?) et tente de déterminer leur origine (souvent d'une langue autre que l'anglais). A cela s'ajoute une chronologie de l'Instrumentalité et une bibliographie complète (en VO seulement) de C. Smith.

Quest of the three worlds (Ace 1966).jpg

Travail de fourmi sur un des ensembles majeurs du genre, cet ouvrage est en priorité destiné aux amateurs de l'auteur. Pour eux, presque chaque nom (Shayol, Vomact, C'Mell, Mother Hitton) évoquera un souvenir de lecture et une parcelle de l'immense univers dépeint par Smith. Ils se délecteront des hypothèses de Lewis quand à l'origine possible des néologismes ou des noms propres. Ils seront ravis de la bibliographie quasi-définitive d'une oeuvre certes peu abondante mais assez complexe sous cet angle (changements de titres, fix-ups, recueils multiples...).

Space lords (Sphere 1970).jpg

Les autres, ceux qui ne connaissent ou n'apprécient pas Smith, trouveront cette minutie un peu obsessionnelle et sans grand intérêt tout en se demandant quelle pertinence ont ces suppositions sur les intentions d'un auteur finalement assez mystérieux. Ils en ont tout à fait le droit.

The instrumentality of mankind (Del Rey 1979).jpg

Il est à noter que les lecteurs en VF ont aussi accès au travail de Lewis. Une première fois dans les éditions Presses Pocket du cycle (à la fin des années 80) où une sorte de dictionnaire était présenté à la fin du dernier tome, un glossaire non crédité à Lewis mais qui fleurait parfois bon le décalque pur et simple de la deuxième édition de cette concordance. Une seconde fois dans la collection Folio-SF en 2004 où cette troisième version est incluse dans le quatrième volume avec cette fois l'indication du véritable auteur (mais sans la bibliographie).

The planet buyer (Pyramid 1964).jpg

Note GHOR : 2 étoiles

20/08/2009

_The complete critical assembly_

The complete critical assembly : David LANGFORD : Cosmos Books : 2002 : ISBN-10 1-58715-330-0 : 336 pages (y compris index) : coûtait 15 USD pour un TP qui semble assez facilement trouvable, y compris en neuf.

The complete critical assembly.jpg

Ce livre contient l'ensemble des rubriques mensuelles (parues sous le titre général de Critical mass) de critiques de livres de SF écrites par David Langford pour une succession de magazines consacrés principalement aux jeux de rôle (White Dwarf, GM, GMI). Au total cela représente un ensemble de 101 chroniques initialement publiées entre 1983 et 1991. La totalité de ces textes sont parus dans deux précédents volumes (Critical assembly & Critical assembly II).

The space eater (Baen 1987).jpg

Chacune de ces colonnes fait à peu près trois pages de long et diffère de l'usage habituel des magazines SF en ce sens qu'elle couvre un grand nombre d'ouvrages (plus d'une dizaine) au lieu de se concentrer sur un nombre moins important. Il s'agit donc plus de notules de lectures que d'analyses en profondeur, le tout permettant de passer en revue un partie non négligeable de la production SF de ces années. Cette apparence d'exhaustivité est d'autant plus marquée que Langford ne se limite pas aux textes majeurs mais n'hésite pas à parler d'ouvrages que l'on pourrait qualifier pudiquement de 'moins ambitieux'. On remarquera qu'il passe aussi en revue les ouvrages de référence et les publications des small press. Pour s'y retrouver, un index est quand même fourni.

The silence of the langford.jpg

La lecture de cet ouvrage permet de retrouver le délicieux Langford habituel, un mélange d'expertise indiscutable, d'un humour parfois féroce mais aussi d'une grande tendresse pour le genre et ses pratiquants. C'est souvent assez jouissif à lire, particulièrement quand il se lâche un peu sur un livre qui semble le mériter, comme par exemple sa critique de Battlefield Earth. Il n'y a bien sûr pas que des critiques négatives dans cet ouvrage (même si elles en représentent un des attraits indiscutables) mais aussi des éloges ou des appréciations mesurées. C'est surtout l'occasion pour les lecteurs de ces magazines (non SF rappelons-le) de découvrir un panorama de l'ensemble du genre, avec ses multiples coutumes, ses textes majeurs et sa foule d'intervenants.

Battlefield Earth (New Era).jpg

Cet ouvrage a aussi les défauts de ses qualités, à savoir que son approche pointilliste et extensive a tendance à morceler le discours de Langford et que les bons mots ou les piques brillantes peuvent parfois prendre le pas sur la réflexion plus sérieuse (réflexion que Langford maîtrise parfaitement). La solution est peut-être de lire ce livre par petites doses pour pouvoir savourer la voix de l'auteur. Il faut quand même noter que le choix de l'auteur de couvrir beaucoup de livres pas forcément excellents peut frustrer les lecteurs francophones qui seront souvent arrêtés par l'absence de VF de nombreux ouvrages discutés.

 

Note GHOR : 2 étoiles